LES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (19) : CHASSE AU LIÈVRE
Je n’avais pas pour Didier Chaffoux une amitié éperdue. Cependant, j’envisageais avec plaisir la perspective de passer quelques jours auprès de lui, dans le domaine si agréable où ses parents,...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (20) : L’AVENTURE SCIENTIFIQUE D’AMBROISE...
Le cours du professeur Ambroise Peupiot n’attirait au Collège de France qu’une assistance restreinte et sans éclat lorsque ce philosophe, qui était aussi physicien, entreprit une série de leçons...
View ArticleLES LOUPS DE NOËL, CONTE CÉVENOL
Vers le déclin du jour, la neige avait cessé de tomber, après une saute de bise et quelques rafales plus cinglantes que des houssines de pistoliers. La nuit était venue, transparente, baignée de...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (21) : LE MIROIR ENCHANTÉ
En arrivant au château de Saint-Viry, où Alexis de la Baille m’avait convié à passer quelques jours, je trouvai à mon vieil ami d’enfance un air de contentement – de jubilation, pour mieux dire –...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (22) : MUTATIONS
LES HUÎTRES ET LE DORMEUR _____ À vrai dire, je tombais de sommeil, et plusieurs fois j’avais timidement proposé à Estèphe Iliaz d’aller nous coucher. Maintenant, j’étais renseigné sur ses...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (23) : L’ÉPOUVANTAIL
Dans l’ombre fraîche de la salle, la fermière conduisit les deux enfants jusqu’au seuil, ses mains maternelles posées sur leurs chapeaux de paille. « Allez ! dit la femme en souriant. Et n’oubliez...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (24) : L’OMBRE DU FAUNE
L’OMBRE DU FAUNE _____ J’avais été passionnément épris de Mme de Berlande. Mais une heureuse fortune m’avait retenu de céder, quelle qu’en fût la violence, aux sentiments qui m’agitaient. À...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (25) : MINUTES
À cette heure de la nuit où Mr Thomas Reaper arriva en un certain point des quais de la Tamise, il n’y avait absolument plus personne dehors. À cause du froid. La neige épaisse couvrait tout. Elle...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (26) : UN PARFUM DE VIOLETTE
QUAND L’ENFANT DISPARAÎT _____ « Emmanuel, lui dis-je, si cela peut vous être agréable, arrêtons-nous… » Nous traversions une place publique. Dans l’attente d’une réponse que je pressentais...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (27) : ÉVASION
« Au moins, vous ne vous ennuyez pas ? demanda le médecin. – Il s’en faut ! » La vieille et charmante Mme de Breiges avait répliqué assez vivement, avec un doux sourire quelque peu mystérieux. Une...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (28) : UN MIRAGE
Vers le milieu de l’après-midi, le brave homme qui portait mon carnier me conseilla : « À cette heure, je crois que nous aurons plus court de descendre sur les marais, vers les bois. » Je n’avais...
View ArticleFLORIAN LE ROY : ENQUÊTE SUR LA VILLE D’YS (9)
Sur la cale Ils étaient deux. Un ancien au béret qui montrait sa trame, et un jeune, bombé de partout comme un lutteur de foire, qui, pour s’essuyer le front, rejetait sur sa nuque une casquette...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (29) : LA CHAMBRE n° 6
Le voyageur s’approcha de l’espèce de comptoir derrière lequel Mlle Charlotte Ducatier mettait ses écritures à jour. Il posa par terre ses deux valises. « Je voudrais, dit-il, une chambre, jusqu’à...
View ArticleTRISTAN DERÈME : LE DERNIER CENTAURE
Avec cinq ou six de nos amis, au fond de la province, où les oiseaux chantent dès qu’il cesse de pleuvoir, nous passons quelques semaines dans cette maisonnette où j’ai vécu mon enfance déjà si...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (30) : L’INTERSIGNE
L’HORLOGE COMTOISE _____ « Et vous, docteur, dit la petite Mme Laigret, qu’est-ce que vous pensez de tout cela ? – Le docteur paraît sceptique, observa Mlle Ducanche. – Mais pas du tout !...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (31) : LES FANTÔMES DE LA BIBLIOTHÈQUE
L’EXCELLENTE FARCE DE BLOOMSTETTER _____ Le quatrième soir depuis que nous étions les hôtes de Wickenhead, et sitôt que Hoop eut disparu dans la bibliothèque, Bloomstetter aligna de l’œil...
View ArticleLA SOCIÉTÉ PROTECTRICE DE L’HOMME
De tout temps l’on a discouru longuement, savamment et contradictoirement sur l’esprit des bêtes, les uns, comme Descartes, ne voulant voir dans les animaux que de purs automates, les autres, comme...
View ArticleHENRI DE RÉGNIER : LA ROBE
Il y a quelques années, nous étions quelques camarades qui, à force de nous rencontrer chez les mêmes antiquaires et chez les mêmes libraires, avions pris l’habitude de nous retrouver tantôt chez...
View Article« L’ENFANT DE LA NAÏADE » et « LE PENDU, » DEUX INÉDITS DE J. H. ROSNY AÎNÉ
La Porte ouverte est heureuse de mettre aujourd’hui en ligne deux nouvelles oubliées de J. H. Rosny aîné. Parues en 1904 dans le quotidien La Petite République socialiste, sous le pseudonyme...
View ArticleQUELQUES ÉCRITS DE JEUNESSE DE GUSTAVE LE ROUGE
IGNORANCE _____ Mon ami Théodore et moi, nous parcourions en touristes la Basse-Normandie. Ah ! le charmant voyage, avec l’imprévu des couchées dans les auberges de village, la paresse des...
View Article