LES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (9) : TRITONS ET SIRÈNES
LES SIRÈNES _____ Ce matin-là, le capitaine Jolliet, commandant le yacht Anémone, fit le point, et nota : 78° longitude est. 41° latitude sud. « Où diable allons-nous ? fit-il. Cap au...
View ArticleDEUX CONTES OUBLIÉS DE ROSNY AÎNÉ : L’HOMME DE L’AU-DELÀ ; LE MONSTRE ROUGE
L’HOMME DE L’AU-DELÀ _____ « Il y a exactement trois mois, raconta Jacques Frébeuil, un de mes amis, spirite convaincu, me mena à une soirée solennelle, où devaient opérer deux médiums...
View ArticleMAÎTRE NATHANAËL CHANTECLAIR (1)
De tout temps depuis l’expulsion des ducs, les Chanteclair avaient été gens de marque en Dorimarie. Ils comptaient parmi les plus riches des marchands de Lude (2), et avaient toujours pris une part...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (10) : LE CHANGEUR
Le clerc grisonnant qui suivait mon affaire ne manquait jamais de me glisser quelques mots sur le sujet de la littérature, toutes les fois qu’il me reconduisait au seuil de l’étude, par...
View ArticleHOMMAGE À GASTON LEROUX : LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE VERTE
Le papier tenture était vieux rose. Le papier du salon, bien entendu – car, pour la chambre, elle était vouée au vert, un délicieux vert Trianon. « Oui, messieurs, déclara Mme Émilienne de Rouvres,...
View ArticleUN HOMME, UNE COLLECTION : L’ÂGE D’OR
_____ Ami d’André Breton et du groupe surréaliste qu’il rejoint dès 1934, Henri Parisot, traducteur consacré de Lewis Carroll, de Coleridge, de John Keats, a créé il y a de cela près de trente...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (11) : L’ÉTRANGE FORÇAT
Je lisais, sur la dune, un matin. Ou plutôt, le livre ayant glissé dans l’herbe dure, je goûtais le charme vigoureux du paysage marin, balayé par une forte brise. Couché sous un chêne-vert, à...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (12) : LA SONNETTE
Une sourde puissance, je ne sais quel instinct profond et irrésistible, me poussait à revenir au berceau de mon enfance. J’étais affreusement las, désabusé. La vie – toute une vie– m’avait trompé....
View ArticleLA PLANTE, LE SUC ET LA BÊTE
À Maurice Renard. Quand le jeune prince Zorab monta sur le trône d’Alvousie, il reçut en grande pompe les généraux de son royaume et leur tint ce langage : « Messieurs, vous êtes les premiers...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (13) : SOUS LE JOUG DU RÊVE
Blagny s’éveilla. « Encore ce rêve, dit-il, toujours cette maison !… » Depuis qu’il avait l’âge de rêver et de se souvenir, Blagny était hanté, certaines nuits, par une vision dont l’étrangeté...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (14) : L’EMMURÉ
Au retour d’un voyage en Italie, Louis Leblois, passant par la Savoie, acquit le château d’Abricieux. Je l’accompagnais. Il avait fait arrêter sa puissante voiture pour admirer un instant le très...
View ArticleLE STÉGOSAURE ET L’AUTOMATE, DEUX CONTES DE H.-J. MAGOG
LE STÉGOSAURE _____ « En voilà une histoire ! grommela le maire, en examinant, avec un mélange de scepticisme et de perplexité, la femme que le garde champêtre venait de lui amener. – Il...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (15) : SUZANNAH
Suzannah, la dernière girafe du monde, allait mourir. Dans son hall du Jardin Zoologique, – son hall bien chauffé, à la température équatoriale, – elle gisait sur une épaisse litière. Des...
View ArticleLE LIVRE « DONT ON PARLE…»
Connaissez-vous une expression plus choquante, malgré son petit air plausible – et naïf – que celle-ci : « Le livre dont on parle ? » Et pourtant, elle se généralise de plus en plus, et, dans...
View ArticlePARIS HABITÉ PAR DES GÉANTS
_____ (in Le Collectionneur français, le journal des curieux, deuxième année, n° 14, mai 1966)
View ArticleUNE EXCURSION DANS LE TEMPS
Le rapide s’enfonçait dans la nuit et mon œil, habitué à l’obscurité, s’efforçait de suivre au passage les étoiles filantes que formaient les lumières des maisons isolées et les constellations des...
View ArticleLES 1001 MATINS DE MAURICE RENARD (16) : ELLE
La nuit était singulièrement obscure, la contrée sauvage, l’heure déserte. Mon moteur ronflait. Les phares poussaient devant eux du jour de conserve, sans vie et figé. Dans leur clarté crue, les...
View ArticleÀ PROPOS DU « VISAGE DE FEU » ET DES « FILLES DE LA NUIT » DE JEAN-LOUIS BOUQUET
Bandeau du « Visage de feu » Couverture de Marie Čermínová, dite « Toyen » UNE AUTOBIOGRAPHIE _____ Outre l’envoi à Henri Parisot, notre exemplaire comprend, inséré entre deux...
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